Christian Cambois
Confidence
Je suis toujours effaré par la diversité des croyances qui agitent nos esprits. Je le suis encore davantage par le rejet, le mépris ou la violence que certains expriment dès qu’on ose toucher à LEUR croyance.
Certains croient dur comme fer que Jésus marchait sur l’eau, qu’un diable est responsable de nos malheurs quand son dieu créateur serait lui auteur de nos bonheurs. D’autres sont persuadés que la terre est plate, que l’homme n’a pas marché sur la lune, que les illuminatis nous gouvernent en douce, que des extraterrestres veulent nous exterminer. COMBIEN de ces croyants LISENT, S’INFORMENT dans le calme et la durée, REFLECHISSENT hors de leur dogme, de leur matrice, pesant le pour et le contre de certitudes dont ils ne sont même pas les auteurs ? Je n'ose même pas évoquer les crises actuelles du coco vide, de lucraine et du réchauffement climatique ...

J’ai parlé avec des croyants qui ne connaissaient même pas leurs textes fondateurs. J’ai parlé avec des scientifiques matérialistes qui n’avaient jamais rien lu de leurs pairs physiciens quantiques, qui ne savaient rien des doutes formulés par Einstein, Planck et d’autres, d’hier et d’aujourd’hui, sur la primauté de la conscience sur la matière.
Quand des rabbins, universitaires, écrivent que Moise n’a peut être pas existé mais que, de toutes façons, il n’était pas hébreu mais égyptien, quand les mêmes écrivent qu’Abraham n’est peut être qu’une légende, quand on ne trouve quasiment aucune trace historique de la vie de Jésus, quand les quatre évangiles que l’on connait ont été écrits entre 70 et 115 ans après sa mort par des gens qui ne l’ont pas connu, il est légitime de s’interroger sur le vin que l’on veut nous faire boire.
Je veux bien respecter les croyances des uns et des autres mais j’attends d’eux la même considération à l’égard de mes doutes et de mes propres convictions. La lumière viendra d’un partage apaisé, pas du conflit stérile. L’humilité, du savoir et de l’être, est la meilleure voie pour la faire jaillir.