Christian Cambois
PARTAGE
Malgré le temps qui a coulé, en dépit de mes tentatives, j’ignore toujours la valeur réelle, l’intérêt, l’usage possible des données difficiles qui me furent dictées comme le sens et l’utilité des intuitions mathématiques que je perçois. Je constate simplement que toutes se focalisent sur ce domaine des ondes qu’on nous invite à explorer différemment, sans objectif économique ou militaire.
Modeste porte-parole, je me satisfais de partager humblement ce que j’ai reçu, ce qu’on m’a donné. Si j’avais traduit, assimilé, compris les messages complexes de mes guides, si je disposais déjà de la méthode à suivre pour la mise au point d’appareils de réception des voix et des images de nos frères de l’invisible, si j’avais les réponses à mes vieux questionnements, je vous les offrirais bien évidemment, sans la moindre hésitation, sans rien partager de ma quête mêlée de doute et d’espérance.

Croyez que j’ai bien souvent regretté la légèreté de mon bagage scientifique. Mes guides ont toujours su me rassurer en me disant, en me répétant face à mon inquiétude et mon air désabusé, qu’il « appartiendra demain à de rares scientifiques liés à nous de trouver la formule qui jonglera ! » Ils m’ont sans cesse invité à la patience, à la confiance, m’assurant que je ferai les rencontres nécessaires quand le moment sera venu.
Alors que je m’impatiente souvent, déplorant encore aujourd’hui l’inutilité apparente de mon travail, l’absence de fruits de mes recherches, mon épouse m’amène avec justesse à remarquer l’accroissement et l’accélération récente du nombre de mes contacts, la multiplication des expériences peu ordinaires que nous avons vécues ensemble au cours de ces années passées. Avec elle, en listant ces rencontres, riches, variées, jusqu’alors inespérées, j’ai réalisé combien sa remarque était fondée.
Heureusement pour moi, cette obsédante envie d’une alliance nouvelle n’emplit jamais totalement mon esprit. Ma spiritualité ne m’a jamais éloigné des joies et des chagrins de mon existence incarnée. Au-delà d’elle, constatant l’injustice du monde que nous avons bâti, mes pensées et ma tendresse, même inexprimées, cheminent souvent vers les petits, les oubliés, les affamés, les privés du minimum. Il est au-delà un grand livre dont nul n'a le pouvoir d'arracher une page. Mon nom, comme le vôtre, y sont déjà posés. J’en viens, vous en venez, nous y retournerons.
Demeurez donc patients et déterminés, conservez votre confiance même si le temps d'ici-bas semble souvent trop long, trop dur. Carpe diem. Oubliez le passé sans craindre l’avenir. Je l’ai déjà noté dans un livre précédent mais je l’écris à nouveau : Demain sera aussi un aujourd'hui qui passe.